Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
L'élégancedeslivres
21 septembre 2024

Cousines Patricia Grace Traduit de l'anglais (Nouvelle-Zélande) par Jean Anderson & Marie-Laure Vuaille-Barcan Éditions Au vent des îles

Cousines

Patricia Grace

Traduit de l'anglais (Nouvelle-Zélande) par Jean Anderson & Marie-Laure Vuaille-Barcan

Couverture de Gabrielle Ambrym

Éditions Au Vent des îles

L’apothéose d’une épopée chorale. Vertigineux et émouvant , « Cousines » est un roman cathédrale.

Sa fulgurance, son empreinte, ne laisse pas indemne.

Les croisements des destinées, femmes, filles et cousines. Ici, tout prend sens, avec une délicatesse de ton, complice et souveraine.

On pénètre cette saga par la plus sensible des portes.

Écoutez voir Patricia Grace !

La Nouvelle-Zélande en apogée, étire ses idiosyncrasies, ses murmures et ses plaintes, ses souffrances et beauté.

Peuple Mãori, les coutumes et les rites, ville d’en haut et ville d’en bas. L’as de cœur ou bien l’as de pique, les couleurs vives ou le sombre des tissus gorgés d’affres.

Les emblèmes d’une généalogie tourmentée par les disparités, les croisées des chemins, ou la voie de traverse qui mène aux drames et errances.

Un chant polyphonique s’élève, sans folklore ni légende, trois existences, celles des cousines. Cercle, déambulation, depuis l’enfance qui scelle l’advenir. Entre les soumissions, les gloires, l’abnégation ou bien la libération. Trois personnalités dont l’une, plus que les autres, hante ce livre inoubliable.

D’ailleurs, le récit s’efface. Tout prend vie et palpite de par cette écriture loyale et conquise, si proche des protagonistes. Un mimétisme glorieux et méritant, tout en acuité.

Voici l’heure des dires. Subrepticement, laisser le mystère entre les soupirs et les accords.

Lisez ce beau et poignant roman !

Les miscellanées s’élèvent. Il faut dire un peu pour Mata, cette vieille femme qui déambule dans la ville. Ridée, courbée, en haillons, le visage de griffes et de branches, c’est une cousine. Fille d’une mère mãori, d’un père blanc, abandonnée à la naissance. Élevée par une tutrice, elle reviendra un jour certain au cœur de sa famille. Gloria, sa tante, lui contera que.

La trame va et vient, tout en mouvement. Elle retourne dans le passé, et tisse une toile de renom.

Makareta, cousine au libre-arbitre révélé, contemporaine et assumée, dans les années 1970, elle est entière, vive et réfute immanquablement le mariage arrangé qui devait conclure au maillage des terres.

Ce sera Missy, la troisième cousine de Mata, qui se soumettra le jour même à la loi familiale. De rectitude et de concorde, elle sera le liant, le nœud d’une famille vaste et intime à la fois, tant d’aucuns ont un secret sur le cœur.

Un jour certain, Mata croisera le regard d’une femme dans un bus. Cette dernière saura que c’est Mata. Pourquoi ?

Sans doute le miracle d’une gémellité. Cousines à jamais.

« Mata, qui ne possède que le contenu de ses poches et ne voulait rien de plus. »

« Cousines » est une fresque irradiante. Une leçon de vie inestimable. Un livre qui hurle de vie et d’émancipation.

Traduit de l’anglais (Nouvelle-Zélande) par Jean Anderson & Marie-Laure Vuaille-Barcan.

Une couverture magnifique de Gabrielle Ambrym.

Publié par les majeures Éditions Au Vent des îles.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Publicité
Publicité
Commentaires
L'élégancedeslivres
Publicité
Archives
Publicité