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L'élégancedeslivres
1 avril 2025

Perpétuité pour défenseurs de l'infini Essai sur Louis Aragon Valéry Molet Éditions Douro

Perpétuité pour défenseurs de l'infini

Essai sur Louis Aragon

Valéry Molet

Éditions Douro

Perfectionniste, l’ascension d’un essai érudit, jusqu’au vertige d’une littérature signifiante.

En passeur du verbe et d’une culture extrême, Valéry Molet collabore sans réserve, avec réalisme au grand fleuve Aragon.

Le mythe source, l’étonnement du lecteur qui se délecte avec les fragments absolument vifs, contemporains, et surdoués.

L’intelligence au summum, on baisse les yeux, lorsque les mots sont la conscience innée d’un langage assumé et irrésistible.

Une conférence à ciel ouvert. On pénètre par la plus précieuse porte, ce que Louis Aragon laisse comme héritage perpétuel.

Entre les myriades de boucles bénéfiques et apprenantes, la sève et ses bouleversements.

« Au fond un roman transcende le cache-cache par le colin-maillard dont la résurrection n’est qu’une métonymie. Chez Aragon, la résurrection a pour agent double le labyrinthe dans lequel on entre les yeux et les poings fermés. »

« Un écrivain dit des choses antiques avec un style neuf. »

Lorsque Valéry Molet avance dans ce texte dont la narration est un cahier du jour empreint de vives majuscules, sans aucune tache. Le perfectionnisme par le plus haut des sommets.

« On a oublié à quel point il faut regarder la société comme l’ennemie des hommes invaincus. »

Louis Aragon, lumineux et poète des sentiments dans l’heure pleine. Observant les allégories, les images illustres et sublimes, et ceci est la plus censée des transcendances.

« Les femmes sont des eaux vives, des torrents, un savon de Marseille abandonné près d’un lavoir. »

Valéry Molet est en posture de rassembler le plus bel épars. Lui, qui écrit ces mots-ci comme un marque-page pour demain. Poète lui aussi, siamois avec Aragon.

Valéry Molet captive son auditoire. Il fait trembler l’espace des silences.

Louis Aragon, perpétuel, défenseur de l’acuité, de cet infini dans toutes les formes d’une beauté, d’une syntaxe à même les regards.

Le frisson littéraire en quintessence.

« La poésie, elle, est une langue vivante. »

Et Valéry Molet trace le chemin onirique. « Elle puise dans les mots ce que la langue ne contient pas lorsque le quotidien écope toute esthétique. »

Cet essai sur Louis Aragon est un outil des savoirs et des résistances bienfaitrices.

Cette critique littéraire est une gageure pour les doctorants en littérature, les chercheurs de lumière, ceux qui vont trouver dans « Perpétuité pour défenseurs de l’infini », le véritable portrait de Louis Aragon. « Un styliste incroyable, le plus talentueux de sa génération, comparable à Léon Bloy sur certains aspects. »

Entre les salutaires connaissances de Valéry Molet, ses réflexions à l’instar d’un point d’appui, la connivence absolu avec Louis Aragon.

Défenseur, lui aussi, de cet infini. Un horizon-miroir qui transperce la table de travail et de Louis Aragon et de Valéry Molet.

Un essai stimulant. « Toute vie est en moi, toutes tes fleurs. Il m’a fallu longtemps pour faire mon point de solitude ». « Il faut avoir dans la bouche le goût de l’infini. »

Une immersion dans une œuvre de référence.

Publié par les Éditions Douro.

E. L.

 

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