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L'élégancedeslivres
4 février 2021

Le Papillon Andrus Kivirähk traduction de l'estonien par Jean Pascal Ollivry Éditions Le Tripode

Le Papillon

Andrus Kivirähk

Traduction de l'estonien 

par Jean Pascal Ollivry

Éditions Le Tripode

La pubication des oeuvres de d'Andrus Kivirähk en France est soutenue par la Fondation estonienne pour la culture et l'ambassage d'Estonie.

"Le Papillon est un récit échevelé où rire et larmes se mêlent. Elena Balzamo, Le Monde."

Parution : 14 janvier 2021

Par l'auteur culte de "L'Homme qui savait la langue des serpents".

L'auteur : Andrus Kivirähk est un écrivain estonien né en 1970 à Tallinn. Véritable phénomène littéraire dans son pays, romancier, journaliste et essayiste, il est l'auteur d'une oeuvre déjà imùportante qui suscite l'enthousiasme tant de la critique que d'un très large public, qui raffole de ses histoires. Andrus Kivirähk écrit des romans et des novuelles, des pièces de théätres, des textes et scénarios de films d'animation pour enfants.

Le livre : Estonie, début du XXe siècle. un soir, en sortant de l'usine, August rencontre par hasard le directeur du théâtre l'Estonia. Cette rencontre le révèle : il quittte son emploi d'ouvier et intègre la troupe, qui s'avère aussi loufoque qu'hypersensible. C'est là qu'il rencontre Érika, sa future femme. elle symbolise le Papillon, la lègereté dont le début de siècle prive le pays. Les planches de l'Estonia sont bientôt le seul lieu où la liberté et l'amour peuvent encore résonner, où les rires de l'amitié, les jeux et l'espièglerie ont encore leur place. mais le théâtre, comme le papillon, est gracile : la brutale réalité du monde s'y invite.

Le papillon

Ce livre est flamboyance, et délivrance. Comment vous dire cette apothéose à l’aube-née. On imagine tant ce théâtre l’Estonia entre songe, mirage et survivance. Nous sommes au XXème siècle dans cet espace clair-obscur, ombres mouvantes d’un perpétuel trop instable politiquement. Depuis cette première guerre mondiale inaugurale d’une trame belle à couper le souffle. « Le Papillon » est le premier roman d’Andrus Kivirähk. Macrocosme théâtral, satire, l’art en porte-voix. La magistrale splendeur d’une écriture vouée au lyrisme des cœurs et des espérances. La trame est une tragi-comédie, riche de sous-entendus et sans doute bien au-delà un drame contemporain qui la traverse de part en part. S’abandonner dans l’écoute d’Andrus Kivirähk. August Michelson est le narrateur. Celui qui encercle la petite troupe de théâtre dans une symbolique raffinée. Le conte prend place au premier rang habillé de cet onirisme hors pair. Erika est là. Divine. Papillon parabolique, sourire pour ne pas craindre le chien gris. « J’observai Erika avec attention : elle avançait dans le bureau avec légèreté, comme… comme quoi ? Je restai songeur. « Un papillon » dit Pinna, comme s’il avait lu dans mes pensées. » Le théâtre semble une marelle entre ciel et terre. Le point d’appui d’une résistance. Des hommes et femmes soudés dans cette adversité, dictature, oppression quand tu nous tiens. On sourit, on pleure, on éclate de rire. Ce récit est persévérance, concorde et fraternité. Pourtant le chien gris survient haineux, sombre et menaçant. « Vois-tu (et là, un voile de tristesse passa sur ses yeux), le chien court de plus en plus vite autour de la maison, et moi… moi, je ne suis pas Mathusalem. » « Le Papillon » est l’envolée de la ténacité. « Matin Brun » de Franck Pavloff « Effroyables jardins » de Michel Quint bordent les pages dont le contre-jour est : « Nous leur donnons de l’espoir, répondis-je. -C’est exactement pour ça que je vous hais, rétorqua le chien en se retroussant les babines. » Lorsque vous lirez ce livre, prenez soin du talisman à la page 120. « …Il nous sembla que l’Estonia, ce grand papillon clair, était devenu comme la niche de l’animal gris. » Si vous pleurez n’ayez crainte, le culte entre vos mains sera votre boule de cristal pour un lendemain meilleur. Ce livre m’a laissé sans voix. Son sublime tremble encore en ce jour. Magnificence ! Lisez-le !! Offrez-le, qu’il se multiplie par milliers. Je voudrais qu’il soit au fronton de chaque République, chaque antre pour perpétrer son exemplarité. Traduit de l’estonien par Jean Pascal Ollivry Publié par les majeures Éditions Le Tripode.

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